Effroyables Jardins
Réalisation | Jean Becker |
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Scénario | Michel Quint |
Acteurs principaux | |
Pays de production | France |
Genre | Drame |
Durée | 93 minutes |
Sortie | 2003 |
Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution.
Effroyables Jardins est un film français réalisé par Jean Becker, sorti en 2003. Il est adapté du roman éponyme de Michel Quint publié en 2000.
Synopsis
[modifier | modifier le code]Années 1950. Jacques, un instituteur, exerce également sur son temps libre la profession de clown. Tous les ans, ce dernier joue dans la ville où il vivait durant l'occupation allemande. Lucien, son fils, ne comprend pas pourquoi son père, instituteur sérieux, se ridiculise ainsi.
Synopsis détaillé
[modifier | modifier le code]Dans les années 1950, Jacques, un instituteur de province, se rend comme tous les ans en compagnie de son épouse Louise et de ses enfants (Françoise et Lucien) dans la petite ville où il a vécu durant l'occupation allemande pour y faire un numéro de clown. Quand André, un industriel, le meilleur ami de Jacques se rend compte que Lucien ne s'amuse pas beaucoup pendant le spectacle, il l'emmène à l'extérieur de la salle de spectacle afin de lui raconter l'histoire qui a provoqué cette vocation de clown chez son père.
On revient alors à la fin Seconde Guerre mondiale en 1944 à Douai. André et Jacques sont déjà amis. Depuis le début de l'occupation, ils ne se sont pas vraiment impliqués dans la résistance. Le débarquement de Normandie vient d'avoir lieu, et cette évolution des évènements va exciter l'esprit de revanche des deux hommes qui décident de faire exploser un poste d'aiguillage ferroviaire. Pour cela, André placera l'explosif pendant que Jacques attirera l'attention de la sentinelle allemande. Or, le poste de commande n'était pas vide, et le vieux cheminot présent, Félix Gerbier, est gravement blessé. André et Jacques ne le sauront que plus tard.
Le soir même, les deux hommes fêtent leur « exploit » en compagnie de Louise, la tenancière du café, qui n'est d'ailleurs pas insensible au charme de Jacques. Les Allemands font alors irruption et les arrêtent, ainsi que plusieurs autres personnes du village afin de constituer un groupe de quatre otages qui seront fusillés si les auteurs du méfait ne se dénoncent pas dans les 24 h. Or, les deux compères font partie des quatre otages retenus, en compagnie du jeune Émile Bailleul, un résistant, et de Thierry Plaisance, un agent d'assurance. En guise de prison provisoire, les quatre hommes sont jetés dans un puits argileux situé dans une carrière.
En raison de leur réputation, leurs compagnons d'infortune ne les croiront pas quand ils leur avoueront être les coupables. En attendant de connaitre leur sort, Bernd, un soldat allemand plein d'humanité et d'humour, les aidera à surpasser ce moment grâce à ses clowneries (avant la guerre, Bernd était en effet artiste de cirque et se produisait chez Medrano à Paris). Le lendemain, Bernd, refusant de participer au peloton d'exécution qui s'apprête à fusiller les quatre hommes, jette son fusil et est abattu sur-le-champ par son supérieur.
André, Jacques, Thierry et Émile auront finalement la vie sauve grâce au geste de bravoure du cheminot qui, mourant sur son lit d'hôpital, va prétendre être le responsable de l'explosion et sera par conséquent exécuté.
De retour dans la salle de spectacle, le petit garçon voit d'un autre œil son père refaire les clowneries de ce soldat allemand et comprend ainsi le sens de cette vocation, qui est loin de paraître aussi ridicule qu'il le pensait.
Fiche technique
[modifier | modifier le code]- Titre : Effroyables Jardins
- Réalisation : Jean Becker
- 2e assistant réalisation : Dany Dittmann
- Stagiaire réalisation : Felicie Leguay
- Assistant réalisation repérages : Nicolas Porte
- Assistante chargée des comédiens : Sylvia Allègre
- Scénario et dialogues : Jean Cosmos, Guillaume Laurant et Jean Becker d'après le roman de Michel Quint
- Production : Louis Becker
- Musique originale : Zbigniew Preisner
- Photographie : Jean-Marie Dreujou
- Montage : Jacques Witta
- Décors : Bruno Margery et Thérèse Ripaud
- Costumes : Sylvie de Segonzac
- Scripte : Brigitte Hedou Prat
- Réalisateur making-off : Patrick Glaize
- Story-Board : Pierre-Emmanuel Chatiliez
- Format : couleurs - 35 mm - 2,35:1 (Cinémascope) - son Dolby numérique
- Langue : français
- Budget : 13,3 millions d'euros[1]
- Pays : France
- Genre : drame
- Durée : 93 minutes
- Date de sortie :
- France :
Distribution
[modifier | modifier le code]- Jacques Villeret : Jacques Pouzay
- André Dussollier : André Desingy
- Thierry Lhermitte : Thierry Plaisance
- Benoît Magimel : Émile Bailleul
- Suzanne Flon : Marie Gerbier
- Isabelle Candelier : Louise, la femme de Jacques
- Damien Jouillerot : le fils (Lucien)
- Nina-Paloma Polly : la fille (Françoise)
- Bernie Collins : Bernd
- Victor Garrivier : Félix Gerbier
- Michel Cordes : le patron du tir
- Michael Hanemann : Feldwebel
- Manfred Andrae : Major
- Alexander Held : officier SS
- Yves Belluardo : paysan
- Jean-Claude Durand : Raoul/Cul fanny
- Solène Chavanne : Suzy
- Jacques Giraud : chef de gare
- Maxime Fouard : Paulo
- Romain Provvedi : Maurice
- Melanie Baxter-Jones : fille d'Émile en 1944
- Juliette Delfau : fille de la salle des fêtes
- Romaine Friess : fille de la salle des fêtes
- Gilles Jacquet : garde-champêtre
- Bernard Bolzinger : Quidam Mairie
- Ernst-Georg Schwill : Feldwebel gare
- Karl Jurgen Shiler : interprète SS
- Oliver Stern : sentinelle aiguillage
- Cédric Weber : ordonnance
- Christian Koerner : Otto
- Rémi Thiberge : Karl
- Markus Fennert : Fritz
Lieux de tournage
[modifier | modifier le code]Le film a été tourné pour une partie en région Occitanie à Saint-Denis-lès-Martel dans le Lot. Une partie du film a été tournée dans la gare de Saint-Denis-près-Martel qui conserve encore des signaux mécaniques qui correspondent à l'époque du film. Pour les besoins de la production, un poste d'aiguillage a été recréé au sud de la gare. Il est encore en état. L'aspect régional du récit disparaît tout à fait à l'écran, tant dans les paysages que dans les dialogues. Beaucoup d'autres scènes ont été tournées à Pélussin (Loire). Il s'agit du village que l'on voit à plusieurs reprises à l'écran. Certaines scènes ont été tournées à la carrière de Terre Blanche de Larnage. Le réalisateur s'est rapproché de la société Fayol pour aménager la carrière, en y creusant une fosse dans laquelle les acteurs se retrouvent piégés.
Autour du film
[modifier | modifier le code]- Nouvelles retrouvailles pour les acteurs Jacques Villeret, André Dussollier et Suzanne Flon autour de Jean Becker après Les Enfants du marais (1999) et Un crime au paradis (2001)
- Dans le film, André Dussollier, Thierry Lhermitte et Jacques Villeret portent leurs propres prénoms. Celui de Bernie Collins a été germanisé en « Bernd ».
Distinctions
[modifier | modifier le code]- Grand Prix Hydro-Québec 2003, Festival du cinéma international en Abitibi-Témiscamingue
Notes et références
[modifier | modifier le code]- « Les coûts de production des films en 2005 », sur CNC, , p. 36
Liens externes
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- Ressources relatives à l'audiovisuel :
- Notice dans un dictionnaire ou une encyclopédie généraliste :
- Film réalisé par Jean Becker
- Film français sorti en 2003
- Comédie dramatique française
- Adaptation d'un roman français au cinéma
- Film se déroulant dans les années 1950
- Film sur l'Occupation allemande en France
- Film tourné dans la Loire
- Film tourné dans la Drôme
- Film tourné dans le Lot
- Film tourné à Lyon
- Film mettant en scène un clown